Le refuge étai le nom que Guren avait donné à l’endroit où il vivait ; il s’agissait d’un simple campement établi sur l’un des points culminants de la Crête au pied d’un arbre centenaire au milieu d’une petite forêt comme on en voit souvent dans la région. L’arbre offrait entre ces racines une petite cavité avec une étroite entré, pratique pour dormir à l’abri des créatures sauvages et qui étai facile à cacher en cas d’une visite de briguant.
Le campement, de conception rudimentaire, avait été improvisé avec les moyens du bort ; au centre, un arbre avait été abattu pour laissé de la place et la souche qu’il avait laissée avait été creusée pour servir de foyer au feu de camp. Au dessus de la souche, une petite armature en bois avait été fabriquée pour maintenant un petit chaudron au dessus feu.
Après trois jours d’absence, Guren finit par revenir au Refuge avec sur son épaule un gibier qu’il avait chassé durant ces trois jours. Ce n’était pas la première fois qu’il partait chasser si longtemps et parfois il lui arrivait de chasser une proie durant cinq jours sans rien manger ni même dormir ; c’était une course d’endurance dans laquelle il s’engageait, si il s’épuisait avant le gibier, celui-ci risquait de lui échapper ce qui n’était pas un échec en soi, la nature offrant un grand nombre de possibilités de se nourrir, mais ce serrait surtout son honneur de chasseur qui en serait ébranlé.
Guren s’approcha du centre du campement et déposa le gibier à coté de la souche, puis il retira le chaudron accroché au dessus et prépara le feu pour cuire sa prise qu’il empala sur une longue barre métallique dans le sens de la longueur. Une fois les préparatifs terminés il plaçât sa prise au dessus du feu et se dirigea vers un arbre au pied duquel se trouvait un sac et le matériel de chasse. Il retira l’arc de son dos et le carquois à sa jambe et les déposa soigneusement au coté des autres ; puis il leva la tête et dégagea d’entre les branches un magnifique arc en bois d’If gravé de quelques symboles étranges, probablement elfiques, et surmonté de quelques pièces métalliques par endroits pour faciliter la prise en main. Il s’assit contre l’arbre et sorti de son sac un mouchoir et un bocal qu’il ouvrit avant d’en imbiber son mouchoir de son contenu et de commencer à l’appliqué sur l’arc avec soin et minutie en attente de la fin de cuisson de sa prise.